vendredi 28 novembre 2008

Samedi 15 novembre 2008


Samedi 15 novembre 2008

ICW Charleston

La température annoncée et vécue
Les vents d’Ouest à Sud Ouest de 25 à 30 kts, des nuages et de la pluie. Il y a même eu une alerte météo concernant le passage d’une tornade dans le secteur, la raison des éclairs et des vents en bourrasque vers minuit, nous l’avons su le lendemain pour l’alerte.

La vie
Nous avons changé d’ancrage dans la nuit, eh oui, nous sommes aller se frotter à un autre bateau à l’ancre.

Selon moi, c’est l’autre bateau qui a chassé, mais je ne mettrais pas ma à couper la dessus, quoi qu’il en soit, nous avons levé l’ancre et nous nous sommes déplacer pour le reste de la nuit. Dans la nuit ce n’est pas évident un autre place, l’endroit trouvé c’est révélé beaucoup plus tranquille, mais trop proche de l’ICW à mon gout.

Au matin, nous nous rendons à la marina de Charleston pour le plein de diésel, d’eau et le pump out, que voici notre charmant américain, réclamant dommage pour avoir endommager son bateau.

Un peu drôle d’échanger sur ce point quand ce n’est pas ta langue, c’est surement ça qui m’a aider à ne pas être en colère après ce vieux christ. Pour lui nos sommes en tort aucun doute sur ce point, aucune alarme sur son GPS. Je lui dis que j’ai 2 GPS et je n’ai pas d’alarme non plus, rien à faire, nous l’avons égratigné sur son tribords au centre. Quand j’ai entendu un bruit j’ai bondi à l’extérieur pour voir que notre bateau à toucher le derrière du siens, nous sommes assez loin de son centre. Rien à faire c’est nous le problème, etc, etc. je finis par négocier un 100$ pour ces dommages, que je n’ai pas vus d’ailleurs, mais je veux surtout acheter la paix, éviter tout problème et surtout avant d’y mettre mon poing dans le front.

Nous repartons de la marina vers un autre secteur d’ancrage que j’ai repéré sur la carte et qui devrait s’avérer un peu moins achalander, à 2 milles plus loin, la Wappo Creek, Nous n’avons pas fait la moitié du chemin, que la police arrive. Au premier échange ce que je comprend est que nous n’avons pas le droit de quitter l’état et de quitter l’endroit après un accident.

Je panique un peu et lui dis que c’est ce monsieur qui est en tort et que c’est lui qui a chassé, que nous l’avons touché à l’arrière et non sur le côté, que nous nous sommes déplacer parce que nous ne pouvions rester sur place sans risque de dommage plus important, etc etc. moi et mon anglais.

Le policier était très gentil, voyant que je comprenais assez mal, il a repris plus lentement avec un peu plus de mots, ce qui a permis à Danielle de comprendre. Lors d’un incident du genre il faut éviter de se déplacer, d’appeler la police ou la garde côtière pour le constat et la vérification des dommages, tout en leurs permettant de juger de la gravité ou non de l’incident, après quoi ils rédigent les papiers nécessaires.

Dans notre cas l’autre bateau n’avait pratiquement rien, un peu de cire et le tout va disparaitre, si nous l’avions appelez ou attendu ça aurait été moins désagréable pour nous, que nous n’aurions pas eu à débourser et que selon lui le sous donner était un très bon arrangement. Ce policier nous a souhaité bonne journée et bon voyage et il est repartis avec le sourire.

La journée s’est compléter avec les dernières commissions pour le départ du lendemain, sous la pluie.

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Inusité
Le rassemblement de corneilles, ils y en a partout, sur les mats, les haubans des bateaux, un peu spécial, surtout avec la nuit qui s’en viens.

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