01 au 30 novembre 2009

01 au 30 novembre 2009

Charlotteville, Tobago, Trinidad et Tobago
Un aller, retour

La distance parcourue à ce jour
Distance parcourue depuis Grenade, Tobago : 89.7 milles nautiques
L’aller retour : 179.4 milles nautiques
Distance parcourue à ce jour : 4106 milles nautiques

Le vent vécu
Pour s’y rendre, du vent Sud Est sur le nez, nous avons parcouru l’ensemble à moteur. Par contre un vent faible d’une dizaine de nœuds ce qui rendu ce parcours facile.
Au retour du vent un peu plus Est, presque que l’ensemble de la route à la voile, je dis presque, par ce qu’au début à l’abri de l’ile le vent était faible, donc un peu de moteur.
Ce vent a forci à l’arriver du jour, environ 20 nœuds, avec un beau grain juste avant.
À Tobago, il a plu à chaque jour, une averse ou deux par jour d’une durée de 10 minutes


Les endroits

Charlotteville
Nous avons mouillé l’ancre dans un petit village de pêcheur au nord ouest de l’ile. Les gens sont accueillants sans plus, pas grand monde dans ce petit village.
Nous sommes resté a ce mouillage pour la durée de notre séjour, les autres endroits vu lors de notre petit tour d’auto nous a dissuadé de se déplacer, les autres baies semblaient moins protéger et plus rouleur, se que confirmait les guides d’ailleurs.


La vie
Dans cette ile

Tranquille à l’ancre dans la petite baie Pirate Bay en face de ce petit village. Pas grand-chose à dire, la vie se fait aussi tranquille que celle de ce village. Les journées se passent à une vitesse, j’ai l’impression de rien faire et le soleil est déjà couché.
J’ai beaucoup plongé, mais peu de langoustes, 3 petites en 12 jours de pêche. Par contre j’ai attrapé quelques yellow snapper et une sole de bonne envergure.
Notre séjour de 3 semaines s’est complété avec les activités suivantes, Un tour d’autobus pour la capitale, une visite de la rain forest, le tour de l’ile avec Jérôme, et j’ai aidé aux locaux à tirer leurs filets 3 fois donc 3 avant midi.

Première virée dans l’ile se fait en autobus, direction la capitale. Tobago n’est une très grosse ile, par contre sa végétation est luxuriante, plus de verdure, un peu plus de tout en comparaison avec les autres iles des caraïbes. Des cotes, des virages des précipices, peu de droit. Plus nous approchons de la capitale plus il y a de maisons et le terrain deviens plat. Une ancienne zone de culture du cacao, qui a été la plus grande au monde il y a pas s’y longtemps, aujourd’hui il y a plus de maison que d’arbre, l’autre extrémité de l’ile est différente la civilisation quoi.

La Rain Forest, après information il y a beaucoup d’oiseaux, la végétation et autres belles choses, le guide est engagé pour 800 TT $, et la voyage pour le lendemain. Que dire de cette visite, nous avons vu plus d’oiseaux sur la route pour s’y rendre qu’en foret, etc, un peu décevant. Il y a eu quelques petites choses d’inusités quand même, le passage d’un beau serpent. La piste suivie est l’ancienne piste par laquelle la canne a sucre était transporté et autres denrées lorsque la mer était trop mauvaise du coté atlantique. Cette petite visite nous a fait comprendre que le tour de l’ile en auto serait plus prometteur.

Le tour de l’ile avec Jérome, 400 TT $, en valait le coup. Jérôme aime beaucoup son ile, plusieurs arrêts sur des promontoires pour admirer et prendre des photos du paysage, accompagné de commentaires. Nous avons profité de lui pour faire l’épicerie. Nous avons très apprécié ce tour, beaucoup plus que la rain forest.


Inusité

Dorade au menu
Eh oui, il y a de la dorade au menu grâce à Chenou. Au cours de cette traversé Robert a capturé une belle dorade d’une quarantaine de livres. Nous avons réussi à la transférer sur Akat, ce qui m’a permis de préparer celle-ci et la mettre au congélateur.

Balade en autobus
Notre première visite de l’ile a été de ce rendre à Scarborough, la capitale, à l’opposé de l’ile. Que dire, sur cette ile il n’y a pas de terrain plat, tout est en côte ou plutôt en précipice. Chicoutimi et la Baie avec leurs cotes sont des terrains plats en comparant avec ici. Je crois que l’autobus n’a pas réussi à faire plus de 300 pieds sans faire de virage à 120 degré. Incroyable un parcours de 40 milles a demandé plus de une heure de conduite. Des creux à couper le souffle, la conduite en état d’ébriété n’existe pas ici, le chauffard se tu dans le premier kilomètre.

La merde à bord
Que de plaisir, même bien installer il y a toujours une petite odeur et depuis un certains temps la pompe de vidange montre des signes de fatigue, j’avais donc décidé qu’une fois rendu à Tobago j’allais mettre la sortie de la toilette direct à la mer.
Pour la dernière vidange, il n’y a plus rien à faire la pompe ne pompe plus, elle chauffe, le réservoir est plein, il faut donc qu’il se passe quelque chose, jolie journée en vue. La pompe démontée rien n’explique qu’elle ne pompe pas, elle semble très bien fonctionnée. Encore deux ou trois petits coups de pompes manuelles à la toilette mais rien à faire.
J’entreprends de démonter le tuyau au réservoir, un bouchon assez solide pour empêcher le pompage, alors avec un tournevis je viens à bout de ce bouchon, mais quelle erreur. L’évent aussi était bouché et les deux ou vingt petits coups de pompe manuel à la toilette ont bâti une pression dans le réservoir, donc imaginer une fois le bouchon enlevé le quart du réservoir s’est vidé en splachant au plafond et aspergeant tour ce qui se trouvait dans l’environnement y compris moi, le reste de l’histoire je le garde pour moi. Pour travailler avec la merde il y a un ordre à respecter, je l’ai enfin compris, c’est un équipement à entretenir aussi comme le reste du bateau.

Propreté de cette ile
Rien à voir avec les autres iles, tout est propre ici. Pas de déchet dans les fossés ou un peu partout. Cette ile n’est pas plus riche que les autres, mais les gens aimés vivre dans un environnement un peu plus sain, sans dépotoir à chaque fossé.

La photo
Prise directement du bateau au mouillage, ce sont les locaux. Ceux que j’ai aider à tirer leur filet. La troisième fois nous étions devenus leurs amis. J’ai eu droit à leur visite sur mon bateau, j’ai très apprécié et eux aussi.