lundi 22 juin 2009

09 mai au 22 juin 2009


09 mai au 22 juin 2009

L’Anse Mitan à Marin en Martinique

La distance parcourue à ce jour
Distance parcourue pour ces étapes: 32 milles nautiques
Distance parcourue à ce jour : 3699 milles nautiques

Les endroits
Anse Mitan, Martinique.
J’ai fait route à la voile avec quelques tacs, une journée agréable. Le port de plaisance est une baie très bien protégée. La quantité de bateau qu’il y a dans cette petite baie impressionne, je ne suis pas en mesure de faire le compte mais au coup d’œil il y a surement un millier de bateaux dans cette baie, que des voiliers, les bateaux à moteur sont rares ici.
Je suis à l’ancre à l’entrée de cette baie, près du chenal donnant au carénage (pratique pour m’y rendre à ce carénage, en raison des travaux à faire sur Chenou) et il y a moins de bateaux, étant du genre un peu sauvage.

La vie
Que dire, ça fait un petit bout de temps que je suis en Martinique, de gros travaux effectués sur Chenou, et un peu d’électricité dans une maison en Martinique, chez Muriel.
Je suis fatigué, mais depuis quelques jours, repos sur Akat et petites bières avec les amis, le moral est bon.
J’ai essayé de téléphoner à mon papa pour la fête des pères, mais sans réponse, j’espère qu’il taquine la truite, bonne fête par le blog.
Le moral est bon de même que la santé, ne vous inquiétez pas pur moi je vais très bien. Nous devrions quitter Marin demain, Chenou est prêt et moi j’ai envie de bouger.


Inusité
La wich du mat pour les riz
J’ai démonté l’ensemble des winchs pour leurs entretiens et remonter le tout. Ça fait quelques mois de ça, eh ben, imaginé en cour de route à la voile avec peu de gite, j’entends un boum sur le pont. Le temps de me retourner je vois le drum de la winch rouler sur le pont, frapper le rail de farge, un petit bon dans les airs et il est retomber sur le pont, comme on dit, il y a eu de la chance.
Une petite leçon, il me faut vérifier régulièrement tout ce qui se visse et pourrait se desserrer.

Le filet de pêche
Après quelques jours à l’anse Mitan, par une journée ensoleillé, Brigitte, Robert et moi nous nous sommes donné rendez vous sur la plage. Dans la section du fond, ça parlait fort, je me suis avancé pour voir des pêcheurs tirer sur un filet qu’ils avaient étendu il y a peu de temps avant. Il y avait des gens au large pour vérifier que ce filet ne se coince pas et d’autres qui tirait, tout ce beau monde se gueulait après, il semble que ce soit leur manière de se parler, Après quelques minutes d’observation et un filet qui bougeait peu, pas de Brigitte et de Robert à l’horizon, je me suis lever et j’ai mis les mains sur ces filets au grand étonnement de ce pêcheurs. J’ai tiré sur ce filet durant presque deux heures et même si j’ai maigris un peu je suis encore costaud, je me suis retrouver les mains pleins d’ampoules qui m’ont souffrir durant plusieurs jours. Tout ce travail pour une centaine de poissons et le plus long devait avoir 6 pouces, incroyable. Je ne suis pas rester au partage, alors que l’on m’a informer que j’y avais droit.

Au moment que j’étais assis dans l’eau à regarder mes mains et le fruit de cette pêche, 2 femmes ce sont intéressée aussi au fruit de cette pèche, ces dernières semblait plutôt vouloir libérer ces poissons.

Il y avait deux autres femmes qui attendait un peu plus loin, de retour sur la plage, j’ai connu 4 femmes extraordinaires . Ces femmes m’ont fait passer un très bon moment, un après midi tout en couleur. Leurs présences et leurs compagnies m’ont fait tellement de bien, la première fois que je me sentais heureux de vivre depuis un certain temps, quelques heures de pur délice, je souriais.

Une belle blonde, extravertie, Joëlle
Une très jolie maman et sa jolie fille, Muriel et Kassandra
Une belle Martiniquaise, Corine

Un bon moment sur la plage, une petit bière sur le bateau, une glace dans le petit village, une invitation à souper pour déguster les mets typiques du coin. Merci à ces dames


Les assurances
Ici en Martinique, c’est Français, donc vérification pour nous assurer par ces gens. Très différent comme approche, et un grand contraste avec ce que l’on connait. Moins cher, et en ce qui concerne les ouragans, ceux-ci demandent de protéger le bateau selon l’endroit ou nous nous trouvons et de prendre les disposition nécessaires pour se conformer à un minimum tel que l’enlèvement des voiles et autres demandes du même genre.
Aucune demande farfelu du genre être à l’extérieur de la zone d’ouragan pour les 6 mois à venir. Ces gens semblent vivre les ouragans comme les Québécois qui vivent une tempête de neige.
Groupama semble être la compagnie.

Plage et souper à 4 bateaux
Un après midi sur une très belle plage du coin les Salines, sable fin, soleil, vagues, jolies femmes. Nous avons compléter cette journée par un excellent souper à bord de Akat, Une belle soirée, les participants. Danielle et Kiwi de Lady M 1, Robert et Brigitte de Chenou, Désirada et moi.

Travaux sur Chenou
La Martinique semble être pour moi, un endroit ou je devais travailler fort. J’ai commencé par changer mon guindeau et une fois au Marin, je me suis occupé de Chenou.
Installation de Winchs et taquets pour permettent de prendre les prises de riz du cockpit, Installation d’un nouveau système de réfrigération et 3 semaines au carénage pour refaire le support du gouvernail, une très grosse job, au début je me questionnait beaucoup comment y arriver, le résultat est très bien et le capitaine est content.

Racisme
Beaucoup de racisme dans ce coin du monde, plusieurs noirs se montrent souvent agressif, j’ai été bousculé une fois à Fort de France, et fait crier des injures.
Le regard de certains gens de couleurs en dit long sur ce que représente un blanc. On dirait qu’il y a une sorte de rage qui est latente prête à exploser à tout moment.
Il faut faire attention à ce que j’écris, ce n’est pas l’ensemble de la population, seulement quelques gens croisés à l’occasion,
En général les gens sont souriant, des bonjours et sourires.

Toilettage de Akat
Je reprends la mer avec ce beau et grand voilier, un peu de toilettage était de mise. Plongé durant deux heures pour gratter la coque. Toujours surprenant de voir cette végétation qui prend forme. 1 pouces d’épais, si j’avais une image je dirais que ça ressemblait à un mouton que l’on tond, il y avait même une dizaine de crabes qui ont élus domiciles, courant dans tous les sens pour s’accrocher à la coque, avec ou sans végétation.
Nettoyage et cirage de la coque, décidément un très beau bateau.

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