vendredi 29 janvier 2010

Les vacances des Claveau Baril 1 de 2




Les vacances de la famille Claveau Baril
01 au 30 novembre 2009

St Georges, Grenade à Grande Anse Martinique
12 jours de vacances, 10 jours en mer

La distance parcourue à ce jour
Distance parcourue : 190 milles nautiques
Distance parcourue à ce jour : 4310 milles nautiques

La météo vécue
Imaginez, nous avons eu droit à quelques gouttes de pluie, de très rares averses qui ont à peine mouillées le pont, et parfois ceux qui dormaient dans le cockpit. Le temps de les réveiller un peu pour qu’ils puissent se retourner. Pas beaucoup de pluie, par ce qu’un matin, Émilie ne se rappelait pas de s’être réveillée et de s’être assise pour que ces quelques petites gouttes passent.
Après du soleil ou des étoiles selon le moment, du vent à tendance Est qui n’a jamais dépassé 20 kts sauf dans un petit grain.


Les endroits

190 milles nautiques (6080 pieds par milles nautiques, soit 1 minutes de 1 degré de latitudes) laissant dans notre sillage, Grenade, Cariacou, Union, Tobago Cays, St-Vincent, Ste-Lucie et la Martinique, presque tout à la voile.


Le récit
Je vous raconte brièvement ces jours de vacances, vu par moi bien sur, mes images et souvenirs à moi.

L’attente
Ah l’attende de la famille, depuis la confirmation de la date du départ à leurs arrivé, il s’est passé quelques jours quand même. Difficile à commenter, je suis parti depuis plus de 1 an et demi et je suis heureux et comblé de recevoir les miens.
Cette attente a donc passé de mois, à semaine, à heure, à minute. Pour ce qui est des mois et semaines, il y a eu la préparation du bateau, tout déplacer, tout ranger pour créer de la place, de manière à libérer les chambres et le grand nettoyage quoi.
Après l’aéroport, nous y sommes presque. Il n’y a pas de retard annoncé, par contre l’avion, lui est en retard. Impossible de voir de l’autre côté, donc impossible de savoir si c’est le bon vol. Faisait-il parti de ce dernier vol, en raison des nombreux transferts et des nombreux retards à subir, du l’attentat qui a eu lieu quelques jours avant qui a tout perturbé. Imaginez un si grand aéroport et 2 avions qui arrivent presque en même temps, uh en retard et l’autre en avance, du moins c’est ce qui est annoncé sur l’afficheur, qui annonce toujours pas de retard, mais qui affichent l’arrivé de ces vols. Je suis un peu nerveux, au plus 50 vacanciers dans l’ensemble qui arrivent, pas 500, des gens sont sortis et toujours pas de visage familier
Oups, apparait un visage connu, Yessss, ils sont là, fatigués et oui, surtout souriant, je peux les prendre dans mes bras. Je suis heureux, très heureux, ça fait énormément de bien de les serrer dans mes bras, ma famille. Ça s’écrit bien, par contre pour un observateur, il aurait bien surement dit que j’étais content, mais nous les Baril étant très démonstratifs et extravertis. Imaginez, Gabriel m’a dis « laisse tomber la poigné de main et serre moi dans tes bras », les Baril vont finir par changer, avec l’aide des neveux, en tout cas, moi.

Le 30 décembre
Retour au bateau, retour à Wisper Cove Marina, il fait noir malheureusement et nos vacanciers ne peuvent voir le paysage. Wisper Cove, notre base depuis quelques semaines pour ne pas dire mois. Arrivé au bar, oups la marina, une ou …. bières pour détendre la fatigue, le stress du voyage et de l’attente.
Ah cette marina et ces aimables responsables, Gilles le proprio a la gentillesse de nous offrir et préparer un petit souper, même si la cuisine est fermer pour cette période des fêtes, ce qui nous évitera de préparer un souper à cette heure tardive et bien sur, de continuer la détente

Le 31 décembre
Un peu de mécanique pour moi et Gilles, et un petit bain de foule pour les filles et Gabriel à St-Georges au marché.
Eh oui, le jour même de leur arrivé, 1 heures avant mon taxi pour l’aéroport, démarrage du moteur pour refaire un peu d’énergie et surprise, pas de charge. L’alternateur ne produit rien. Incroyable, ça fait des jours que je maintiens tout en ordre et fait de l’énergie journalière ment, mais cette panne devait se passer le 30, donc de la mécanique pour ce début de journée, avec mon petit frère. Rien de sérieux, un fusible sur le circuit d’excitation corrodé et tout est rentré en ordre. Ça demandé plus de temps pour le diagnostic que pour la réparation, nous en avons profité de ce petit moment pour changer la courroie. Tout rouille ici, même les fusibles.

Cette journée s’est terminé avec la soirée du jours de l’an, à Wisper Cove Marina, Gilles et Marie France les propio nous ont préparés du canards. Les invités, nous étions plusieurs apportaient les accompagnements, ce qui a donné une jolie table de 25 personnes. Des Québécois et des Français, un souper et une soirée extraordinaire, entouré de gens chaleureux, de grandes discussions animées et des rires.

Le 01 janvier
Nous sommes resté dans cette petite baie, ou mouillage pour récupérer de cette soirée extraordinaire, et pour prendre livraison de la viande que Gilles nous avait préparé pour les jours à venir.

Le 02
En route, nous contournons lentement Grenade pour la faire disparaitre derrière nous, direction Cariacou. Jusqu’à l’ile Ronde, près du volcan sous-marin nous avons avancé au moteur. De ce point la voile a commencé. Près de Sandy Island, je redémarre le moteur, du au faible vent. Eh oui, une fois abrité pas l’ile le vent tombe ou faibli avec une direction très changeante, avec des récifs à proximité, à ce moment le moteur est le bien venu.
Après quelques minutes le moteur s’éteins, et il ne redémarre pas, il en veut pas ce qui met le capitaine en Christ. Une superbe journée qui se termine avec un peu de stress pour le capitaine. À la voile à contourner l’ile et les récifs pour mouiller près de Herrington, Cariacou. Lors de la manœuvre de mouillage, après un bref essai le moteur redémarre comme si rien ne s’étais passé. Diagnostic, j’avais vidé le réservoir par une mauvaise manœuvre de valve et remplis celui était vide par le retour du diésel, bien entendu je puisais dans celui qui s’est vidé.

Le 02
Journée formalité. Donc la clairance out pour Cariacou et Grenade, et clairance in pour Union et St-Vincent. Nous réussissons quand même à mouiller au Tobago Cays ou nous passerons 3 jours.

Le 03, 04, 05
Le petit paradis du coin, soleil, plage et plongée. Il y a beaucoup de monde dans ce petit paradis, plus de cent bateau, mais ça demeure un paradis.
Les tortues sont au rendez vous, nous en voyons sous l’eau de même qu’à la surface. Gilles a fait sa première rencontre avec un requin et selon la description ce n’était pas un requin nurse. L’histoire ne mentionne pas la durée des présentations, mais celles-ci faites, ceux-ci ont rebroussé chemin vers leur monde respectif.
Il y a eu un souper à la langouste, payé à gros prix, peu importe les vacances et c’était super.

Le 06
Direction St-Vincent Wallilabou. Normalement St-Vincent est à éviter en raison des vols et de la drogue, par contre ce mouillage nous a été conseillé par plusieurs amis qui y ont mouillés, en mentionnant que le secteur était sécuritaire et que nous pouvions compléter les formalités de départ, clairance out. Nous passons donc au large de Bequia et nous nous retrouvons à Wallilabou, beau et un peu spécial.
Wallilabou est l’endroit ou s’est fait le tournage du film Pirates des Caraïbes, quelques décors sont encore sur place, et un paquets d’infos informant sur ce film.
L’accueil est plutôt agressant par les locaux, ce n’est pas qu’ils sont méchant ou quelques choses du genre. Une image, tu n’es pas encore arrivé que des gens te proposent leurs aides pour mouiller, tu n’as pas fini de mouiller qu’il arrivent 2 barques pour les fruits et légumes et à peine ceux-ci ont quittées le bateau qu’il arrive 3 barques pour les bijoux. Lorsque que tout est devenu calme revoici des barques pour les bijoux.
J’ai pu faire les formalités à la fin de la journée, avec un douanier très calme, professionnel et souriant. Je suis très heureux de m’être fait influencer pour le mouillage dans cette baie, j’en garde un bon souvenir.
Ah oui la baie est très profonde, même proche de la berge. Il faut mouiller l’ancre et reculer pour s’attacher à un arbre, sur la rive. La proximité et la quantité de voisins rends nerveux un peu, mais ça en vaut le coup.

Le 07
Direction Ste-Lucie. La journée débute avec une bonne pêche, un grand poisson, un Wahoo d’environ 50 lbs. Une belle prise, surprenant d’avoir un grand poisson dans l’annexe. Ce Wahoo a été débité dans les heures qui ont suivis pour finir dans le congélateur. La mer est généreuse.
Une belle traversée entre les deux iles, de la belle voile, nous avons même eu un grain avec des vents de 25 kts maximum, et une mer un peu agitée ayant des creux d’environ 10 pi
Fin de journée à Ste Lucie, Rodney Baie, avec les arrêts suivants. Un arrêt à l’épicerie, quelques petites choses manques, un arrêt pour un bon rhum, le meilleur de l’ile y parait et Gilles semble d’accord, et pour finir le dernier arrêt à la pizzéria, ou j’ai eu beaucoup de difficulté à prendre une bière sans me la faire répandre, enfin de compte la pizza était bonne ainsi que la bière.

Aucun commentaire: