samedi 21 mars 2009

26 février au 11 mars 2009


26 février au 11 mars 2009

Lupéron, République Dominicaine

Cockburn Harbour - Lupéron
Distance parcourue dans la journée : 112 milles nautiques
Distance parcourue à ce jour : 2656 milles nautiques

Le vent annoncée et vécue
Tel qu’annoncé au début du Nord Est de 15 Kts, Un peu moins fort au départ et des pointes à 20 kts dans la nuit.

La vie
Déplacement
Arrivé le 26, vers 7 hre AM, La fenêtre météo annoncée était là, Nous avons quitté le port à moteur, pour mettre les voiles un milles plus loin. Le départ s’est fait à midi, j’ai calculé une traversée d’environ 24 heures, si le vent faibli nous allons entrée en fin de journée et s’il prend de la force plus vers 8 heures du matin.
Dans la nuit le vent est monté à 20 kts, le bateau fonçait à 7.5 kts vers la destination, trop vite. Un peu avant d’arrivé, à 15 nms des côtes, le vent a viré, de face et a faibli, je croyais que ce vent allait être de courte durée en raison de l’orage que nous avions au dessus de la tête, mais non, après un heure au près, j’ai mis le moteur car nous ne tenions pas le cap, et par la même occasion ça nous a permis d’arriver à la lueur du jour.

Douane et autres
Bienvenu dans le monde du graissage de pattes, un peu spécial à vivre, la première approche ressemble plus à « nous voulons tes pesos, tous tes pesos » et il en est de même pour toutes les autres approches, sauf que l’on si fait.
À l’arrivée nous sommes accueillis par Papou, rien a voir avec les douanes ou autres, lui c’est le service à tous les bateaux localisés dans le port, lui seul, sont domaine farouchement gardé je pense, besoins d’eau, de fuel , nettoyage de la coque, un déplacement en ville, un taxi ou n’importe quoi , tu demandes Papou et ce dernier t’organise le tout, moyennant un petit supplément. Ce que l’on comprend dans les jours qui suivent, que c’est bien son domaine, mais il y a comme une protection assurée. Pas de vol, même avec la pauvreté à proximité, comme nous a dis quelqu’un, probablement que le voleur se ferait pendre dans les heures qui suivent son méfait.
Donc je disais que nous sommes accueillis par Papou, après l’explication de tous les services qu’il peut te rendre, il nous vent le drapeau de la République et nous dis de ne pas bouger du bateau. 1 heure lus tard, Papou est de retour avec le commandante du port et un fonctionnaire. Ces derniers prennent des notes sur le bateau, notre route, d’où nous venons, etc, au moment que le tout est presque complété, Papou nous fait bien comprendre, qu’un petit graissage serait bien, non obligatoire, mais très biennnnNN. De toute façon ces messieurs ne semblent pas vouloir quitter sans le graissage, il se perdent dans leurs notes, c’est partis un 10 $ américain pour chaque et les premières formalités se complètent avec le sourire et poignées de mains. Nous avons le ok pour descendre à terre pour compléter les autres procédures.
L’immigration, estampillage du passeport et le remplissage de quelques papiers, 63$ américain. Je présente un 70 $, devinez, pas de change, et ça continu, en lui disant de garder le change de grands sourire apparaissent et en même temps la fin de cette procédure. Un 10 $ pour l’accès au port avec un reçu bien sur (c’est drôle il y a du liquide paper sur les montants et ces montants ont été réécris au stylo, pour la somme exigée). Un 10 $ pour l’agriculture, les fonctionnaires nous informent qu’ils doivent passer au bateau pour inspection des frigidaires (fruits et légumes), dans une heure environ. Une heure plus tard, 2 fonctionnaires,1 pour le pays l’autre pour le départementale (province), 2 autres 10 $ avec reçu bien sur, autres grands sourire et ces dernières formalités sont complétées.

À l’ancre
Près du quai gouvernementale, rien à dire. Un emplacement qui nos avait été un peu déconseillé en raison de la pollution, mais je crois que si l’on regarde l’ensemble, nous avons un bon emplacement, et que de toute façon la baie au complet est polluée.
Pas de banc (Bahamas et Turcs), dans une baie protégée de tous les vents, enfin dormir sans se demander s’il y a changement de vent et de valider la météo 2 fois par jour pour valider les changement s de météo.
Il y a beaucoup de bateaux dans ce petit port, ils sont là pour un séjour dans le coin ou en attente de la prochaine fenêtre météo. Un peu spécial le coup d’œil, pour certains habitué, ils y a beaucoup moins de bateaux que d’habitude, ça doit faire spécial de voir se port bien rempli, avec deux fois plus de bateaux.
A tous les matins, au lever du jour, nous avons droit au passage des embarcations de pêches (chaloupe en piteuse état), à rame ou avec un petit hors bord.

Des amis Québécois, français
À notre arrivée, 3 bateaux Québécois dans ce port, ces derniers, après que les formalités complétées, sont venus nous rendre visite avec un petit bon jour, et ils nous expliquer un comment ça se passait dans le village, les restaurants et bars, l’influence de Papou sur le port et les bateaux à l’ancre.
Ces amis sont, Lady M1- Ronald et Danielle, Chenou- Brigitte et Robert, Tenace- Claude, Pierre et Monique, nous avons perdus Lady M1, 2 jours plus tard, ils ont pris la fenêtre météo leurs permettant de faire le Mona Passage, donc nous faisons du social avec Chenou et Tenace.

République Dominicaine
Lupéron, un peu spécial et l’on pourrait même dire un choc à la première visite, la pauvreté, la couleur des fossés nous indique bien que ce sont des égouts à ciel ouvert, et malheureusement, le terrain de jeu de certains enfants, certaines maisons qui sont souvent plus petites que une grande majorité des cabanons au Québec, et dans un états que personnes n’en voudrait comme cabanon, oui, un choc.
Après un jour ou deux nous finissons par si habituer, eh oui, ces gens sont dans leurs petites maisons par choix, ils n’ont pas d’hiver, et ils n’ont pas la maladie du voisins gonflables.

Les restaurants et bars du coin, Chez Steeves, le restaurant le plus propre du village, la seul place ou nous avons mangé à Lupéron, pas cher, un copieux repas pour moi et ma douce avec 2 grosses bières, 15 $ US. Les bars que nous avons fréquentés, le bar de la marina et chez Shaggy’s, la bière est bonne, (Bohémien) un peu trop d’ailleurs, il va falloir décoller d’ici par ce que je vais me retrouver avec un bedaine de bière.

Puerto Plata, Eh oui nous avons fait une petite excursion dans le pays. Une initiative de nos amis, qui a été la bienvenue et nous a fait sortir de Lupéron. Épicerie et autres petites commissions, un bain de foule, de pollution, taxi en mobylette (il y en a partout, spécial à voir, ils se faufilent dans tous les sens avec leur passager) avec leur échappement, la pauvreté, des poules avec leurs poussins même sur les trottoirs en ville.

Communication
À Lupéron, pas de haute vitesse. Il y a au restaurant chez Steeves ou au bar de la marina, qu’il y a du wifi, mais c’est longgggggggGGGGGG, juste ok pour faire la lecture des courriels entre les pertes de réseau.
Par contre le téléphone est bien, un petit bureau local avec plusieurs téléphones nous a permis de faire un coucou et donner des nouvelles aux amis et à la famille, à bon prix.

Énergie de Akat
Dans ce petit port, bien protéger du vent et de la vague, nous avons droit a des journées pluvieuses, aujourd’hui le 06, ça fait 3 jours que nous avons des nuages avec de la pluie une fois de temps à autres.
Donc pas de vent pour l’éolienne et pas de soleil pour les plaques, je suis obligé de démarrer le moteur le matin et le soir pour recharger les batteries. Je me suis toujours demander si l’éolienne fonctionnait bien, il y avait toujours un petit doute. Avant cette période nuageuse, les plaques solaires n’ont pas données leurs plein rendement et pas de vent, et je me suis redu compte qu’à un moment il faillait redémarrer le moteur pour donner n peu de charge.
Quand nous avons ancré à Mayaguana, du soleil et du vent durant tout le séjour, jamais je n’ai a démarrer le moteur pour donner un peu de charge, je me suis même permis de fabriquer de l’eau sans démarrer le moteur, or donc tout ça pour dire que l’éolienne fonctionne bien, et notre installation plaques et éolienne est très bien.

Déplacement à venir
Sur la face Nord de cette ile, coté Atlantique, il n’y a pas grande protection, et il y a le Mona Pasage. Entre Porto Rico et notre ancrage, il y a Samana, une petite baie qui semble être une bonne protection selon les cartes. Après informations, cette baie est aussi polluée que Lupéron, pas protéger des vents d’Est, nous a été déconseillée en raison de la pauvreté et des vols.
Si l’on suit les conseils de la majorité, go d’un coup à Porto Rico, 40 à 48 heures en lignes, il y a bien quelques petites baies et mouillages en route, mais ces arrêts nous ont été grandement déconseillés en raison de la contrebande et du trafic de drogues, Comme on dis ici, il y a des choses qu’ils seraient mieux de ne pas voir et éviter certaines rencontres, à moins d’une extrême urgence.
Donc le Mona Passage, un peu comme le Golf Stream, à faire avec peu ou pas de vent. Tout vent à composante Nord est déconseillé, et un vent de Nord Est a plus de 20 Kts, équivaut à vouloir se suicider selon un guide nautique.
Pour 48 heures, je dois bien calculer mon coup et choisir la meilleur fenêtre météo. Or donc nous allons éviter les vents à composantes Nord, en espérant que nous ne serons pas à Lupéron pour les prochains 3 mois.
À suivre, Samana ou Porto Rico, Lady M1 se trouve à Samana selon ce que nous avons su, et selon l’information reçu le port ressemble à Lupéron, autant polué mais bonne protection contre la mer et le vent, il ne semble pas y avoir tant de vol. En plus de l’autre côté de cette baie, il y a un parc avec de belles choses à voir.

Inusité
Générale, La République Dominicaine en générale et bien sur Lupéron, un pays ayant une végétation luxuriante, ou la beauté et la saleté se côtoient, ou la richesse et la pauvreté se côtoient (quand on parle de richesse, il n’y a rien de comparable a de grosse maisons ou château, par contre les gens qui en ont plus que les autres, ça parait), des chiens errants un peu partout qui te suivent même dans les restaurants. Il y a aussi la beauté de ces gens, les Dominicains sont un beau peuple, les gens sont beaux en général, blanc, brun ou noir.

Négatif
Les ports, Il n’y a pas grand place ou aller, pour se déplacer d’un port à l’autre ou même faire une sortie, ça nous prend des papiers et la permission du commandante du port, sans oublier les joyeux dollars qui vont avec.
Pollution, Nous ne sommes pas à la plage d’un hôtel de luxe, la baie ici est extrêmement polluée, aucun plaisir à se baigner dans des égouts, une promenade en zodiac avec l’eau qui splache nous rend nerveux jusqu’au moment d’un rinçage à bord du bateau. Le va vite fait des ravages chez certains amis, nous nous faisons attention de l’eau sans glace , bière ou liqueurs, sans glace bien sur, et tout va bien.
Départ de Lupéron, Nous avions une fenêtre météo de 3 jours pour se rendre à Samana, une période de navigation de 24 hres exige une belle fenetre et celle-ci se présente.. Eh ben, le commandante n’a pas voulu nous laisser partir, nous étions 8 bateaux à vouloir quitter ce port, croyez le ou non, la sortie nous a été refusée (le monsieur était occupé à l’extérieur du village). Un départ sans papier et le ok de ce monsieur nous met hors la loi et il n’est plus questions d’arrêter en République Dominicaine. or donc nous restons coller à Lupéron et une journée de moins pour notre fenêtre météo.
La navigation de plaisance en République Dominicaine ça n’exista pas, tu reste dans le port jusqu’à ton prochain déplacement. Nous commençons à avoir hâte de bouger, aller voir ailleurs, quoi ????????? quitter ce monde ou de joyeux dollars sont exiger par les autorités pour n’importe quoi

Perte
Durant notre déplacement en contournant les caps, nous avons perdus la bouteille de propane en aluminium, dans de la vague de 12 à 15 pieds, nous n’avons même pas essayé de la récupérer. Cette bouteille était pleine en plus.Depuis Annapolis, j’avais achetez 2 autres bouteilles de propane, nous avions donc 4 bouteilles 2 dans les coffres et 2 sur les coffres fixées avec des collets. Un collet a lâché et la bouteille a plongé à la mer J’ai aussitôt vérifié la bouteille en fibre et le collet avait lâché aussi, mais la bouteille n’avait pas encore tombé, je l’ai sécurisé pour quelle tienne le coup jusqu’au port

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